Hallucinations, un phénomène porteur de sens


« Le fait d’entendre des voix n’est pas, en soi, un symptôme de maladie mentale (Jeanne d'Arc, Zinedine Zidane, Anthony Hopkins, etc) mais plutôt un phénomène porteur de sens pour les personnes concernées et, pour ces raisons, il convient de prendre les voix en considération. " MARIUS ROMME, PSYCHIATRE NÉERLANDAIS

 

Il existe des groupes pour entendeurs de voix virtuels par zoom ou en direct (en institution ou non). La référence en Belgique est REV Belgium. Ces groupes sont composés de personnes dites stabilisées ou non et d'autres sont rétablies (elles sont dites pair-aidantes, dans le cadre psychiatrique) et elles sont appelées aussi facilitatrice mais elles, peuvent également être soignantes.

 

Les facilitateurs "entendeurs de voix" sont les experts de leur cheminement et ils ont quelquefois suivis une formation. C'est eux qui intéressent les entendeurs de voix. Les entendeurs de voix vont alors constituer par leurs expériences partagées un groupe d'entraide thérapeutique. Ces groupes sont nécessaires et existent dans une perspective de rétablissement ou tout le monde est à égalité qu'il soit soignant ou non. 

 

La présidente du REV Belgium, Claudia, juriste est une patiente rétablie, elle est pair-aidante certifiée. "Elle apporte une aide psychologique et émotionnelle sur base de l'expérience de vécu" lors des séances. 

  

Sur Youtube, il existe de nombreux témoignages sur ces phénomènes. Voici un autre témoignage de Ron Colman  dont voici un petit extrait : 

 Par exemple, dans la culture aborigène, lorsque quelqu’un vire fou, la tribu entière se rassemble pour discuter de ce qu’elle a fait pour provoquer cette situation. Pouvez-vous imaginer ça dans notre culture? Je ne pense pas. Dans notre culture, l’hôpital est le premier réflexe. Il n’y a pas de rassemblement de la communauté locale pour s’interroger sur ce qui ne tourne pas rond dans la communauté. C’est la ronde des pseudo-experts qui se réunissent, souvent sans la présence de la personne concernée, pour décider ce qui ne va pas et comment on va y remédier. Ce scénario, par trop fréquent, offre peu de chances de succès pour le rétablissement du client. Il est impersonnel plutôt que d’être centré sur la personne pour approcher le problème. À l’intérieur de ce scénario, le rétablissement est objectif et non subjectif, et la personne n’est plus un réel facteur du processus.

 

Tu peux trouver ce que je résume dans cette page ici ou encore ici

 

Il existe un programme organisé par Accept Voices au Luxembourg (les coordonnées sont sur le flyer ci-dessous):